Un essai d’Alice Verstraeten, où l’on explore ce qui se construit et se déconstruit de l’humain lorsque l’on bascule dans le terrorisme d’Etat, et lorsqu’au coeur de l’horreur renaissent des formes de résistance. Une écriture chorale mêlant réflexions, témoignages bilingues des victimes, des résistants, et carnets de terrains.

Un roman de Julie Banzet, à partir d’une maladie de la mémoire. Parce que l’écriture se dédouble, se multiplie, se fait à deux voix, à toi Madeleine et à moi Camille, le récit, même dur, reste toujours tendre. Les mots changent, virent, les mots rient ou pleurent, les mots palpent ces espaces en nous et en l’autre qui ne sauraient être figés, qui ne sauraient même être connus.

Un roman de Claire Bonnelle ancré dans la réalité quotidienne d’un village isolé en montagne. A trevers Garance, qui cherche le retour à la anture et à l’équilibre, se dessine le portrait d’une génération qui a, intellectuellement parlant, accès au monde entier, mais qui reste ici, bloquée par ses doutes et son sentiment de vacuité.
Un livre sur nos besoins et sur nos dépendances, sur nos fragilités, et sur la terrible injonction à faire de sa vie un choix.

Un livre artisanal qui se déploie dans un un large POP ! et laisse jaillir des détails des grandes huiles sur toile de Michèle Lepeer.
Ces éclats de tableaux sont autant d’éclats de voix, un kaléidoscope de mains et de regards pour dire le chemin parcouru par les  « Mères de la Place de Mai ».

Au dos de ces images, le texte d’Alice Verstraeten éclaire les moments clés de l’émergence de cette résistance, et tisse des liens avec l’art.

Le leporello de Denis Mauplot, photographe, nous propose une plongée « au carré » dans ses photographies du Diois, terres qui ont vu naître nos éditions des collemboles. Entre crêtes et vallons, entre la rudesse de la roche et la douceur de la végétation, son oeil est capté par les jeux de lumière. Il aime les noirs, bien bien noirs, et les lumières qui se faufilent, entre les nuages, les feuillages, les axes humains. Il nous propose beaucoup de noirs et blancs, mais pas que…

Leporello artisanal, promenade de papier dans les motifs, les géométries, les petites élégances de notre environnement naturel.

Les éditions des collemboles sont construite sur le partage. Tristan Plot, Alice et Cécile Verstraeten ont offert leurs images à Claire Bonnelle pour faire entrer en résonance avec ses mots dans le roman « L’élégance du feu ». Pour porter son écriture vers les lecteurs. Avec « L’élégance au carré », c’est Claire qui offre de petites perles de son texte pour éclairer les photographies de Tristan, Cécile et Alice. Jeu d’écho et de mises en miroir.

Une revue de culture générale, axée sur la transmission aux plus jeunes de nos explorations, évocations et présences

Co-écrite, co-dessinée, co-maquettée avec des adolescents, tantôt apprentis journalistes, tantôt apprentis illustrateurs, graphistes, correcteurs…