Alice Verstraeten

 

Alice a d’abord grandi dans un atelier d’artiste, puis étudié l’histoire et les droits humains, avant de se tourner vers l’anthropologie. S’ensuit une pensée hybride, métissant le sens et les sens autour de la violence extrême et de la résistance au délitement social et culturel de l’impunité.
Entre 2003 et 2021, à partir de son master, de sa thèse puis au-delà, elle travaille sur la disparition forcée, sur l’impunité de la dictature argentine, sur le réseau de résistance initié par les « Mères de la Place de Mai » à Buenos Aires, sur le témoignage de l’inénarrable, sur la mémoire en alerte, sur le basculement du social dans le génocide, le basculement du culturel dans le crime contre l’humanité, et surtout, sur l’anthropopoïèse : le mouvement continu de modelage et de remodelage de l’humain, qui se construit comme humain dans son rapport aux autres.
Elle a écrit divers articles scientifiques et deux ouvrages sur ce « terrain » argentin.

Elle s’est tournée vers la micro-édition pour voir fleurir un réseau de partages autour de livre, de l’écriture et de la recherche, en dehors des universités.

Elle est l’autrice de
Disparition et témoignage, réinventer la résistance dans l’Argentine des Mères de la Place de Mai, Québec, Presses de l’Université Laval, 2013 / Paris, Hermann, 2013.

Et, avec la maison :
Face à l’abîme, éditions des collemboles, collection explorations, 2022.

Pour suivre le travail d’Alice, suivez ses pas dans la pampa du web :
le site regroupant ses travaux

Pour l’heure, c’est elle qui gère le compte instagram des collemboles, et leur page facebook.