Michèle Lepeer
Michèle est née en 1954 à Bruxelles. Fascinée par la peinture depuis l’enfance, elle étudie la peinture et la gravure (en grande partie pour le lien aux livres) à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Elle n’a jamais quitté ses outils depuis.
Elle a toujours travaillé l’être humain en mouvement. A partir de 1991 et de la guerre en ex-Yougoslavie, elle a ressenti un besoin irrépressible de faire coïncider ses idées et son travail. Elle tente depuis lors de représenter les enfants, les hommes et les femmes fuyant des violences extrêmes : elle tente, par l’art, de redonner une place aux individus. Dans le respect de leurs regards, et en empathie.
L’art est, pour elle, en capacité de transmettre, de créer du lien dans le temps et dans l’espace. Il peut nous aider par la création, l’imagination, le savoir-faire, à ne pas être tétanisés par l’effroi, à résister aux appels à la haine, à la peur de l’Autre, aux stigmatisations, à l’éclatement. C’est un lieu de liberté qui permet, peut-être, de se prémunir des dogmes.
Michèle Lepeer vit et travaille en France, dans la Drôme provençale.
Son travail décline différents savoirs-faire, de la gravure à l’huile sur toile, en passant par le dessin, les collages, des installations. Elle collabore régulièrement avec des ONG, associations, organismes universitaires et autres espaces de réflexion.
Ses travaux accompagnent
Face à l’abîme, d’Alice Verstraeten, éditions des collemboles, collection explorations, 2022.
La bulle d’air n°1, « Dragons! », éditions des collemboles, printemps 2021.
Pour suivre le travail de Michèle, suivez ses pas dans la garrigue du web :
la page Facebook de son atelier
la galerie virtuelle d’Avignon art contemporain