éditions des collemboles

Accès direct à la boutique

actualités

Naissance d’une revue…

Naissance d’une revue…

Comment naissent les revues ? De l'embryon d'une idée à la publication d'un travail collectif, quelle aventure ! Trois collemboles éditrices se sont penchées sur les éprouvettes. Alice Verstraeten, Virginie Vernevaut et Armelle Fémelat ont nommé cette revue Vertiges,...

lire plus
Les collemboles migrent… et squattent la chocolaterie Yêrê

Les collemboles migrent… et squattent la chocolaterie Yêrê

Cet été à Recoubeau dans le Diois, la chocolaterie Yêrê nous accueille pour un vol d'essai en énergie collective.   Une hospitalité joyeuse comme on voudrait en voir fleurir un peu partout ! La chocolaterie Yêrê est l’une des trop rares en France à travailler...

lire plus

dernier né

À tâtons de Julie Banzet

Cheminer à tâtons dans la métamorphose. Dans nos métamorphoses.
La métamorphose, ici, c’est celle de Madeleine, qui voit son quotidien ruiné, ses souvenirs recomposés, ses repères bouleversés, par la maladie d’Alzheimer. Devenir autre, rester la même. Être au monde, toujours changeante.
L’autre métamorphose, c’est celle de la narratrice, Camille, sa fille, qui chemine à ses côtés.
Il y avait un avant, une histoire, deux femmes, une affection. Et la maladie bouscule tout, avec ses doutes, ses éreintements logistiques et affectifs, ses absurdités burlesques ou tendres.
A tâtons, c’est l’histoire de cette métamorphose vers une autre façon de s’aimer, d’être au monde ensemble, dans ce qui en nous n’est pas délimitable, n’est pas réductible à une étiquette, à une identité figée.

Alors, c’est l’histoire de nos métamorphoses à tous et toutes : dans les moments où la vie nous chavire, quand ce qui nous paraissait immuable et sûr s’effondre, que devenir ? Comment continuer à avancer ? Comment construire un monde où se déploient, changeantes, nos manières d’être vivants ?

Pour comprendre ce qui se passe pour Madeleine, alors que les mots s’effacent, Camille cherche des traces, des indices. Elle essaie d’imaginer ce que peut être cette rudesse de corps et d’âme. Elle se confronte à ce qui toujours nous échappe de nous-mêmes, du monde, de l’autre qui se transforme.
Les mots changent, virent, les mots rient ou pleurent, les mots palpent ces espaces en nous et en l’autre qui ne sauraient être figés, qui ne sauraient même être connus. Ces espaces d’étonnement, d’indicible, ces espaces de métamorphose au creux de l’instant ouvrent des échappées belles, des chemins de traverse. D’autres façons de se regarder, de s’aimer, de se reconnaître dignes contre ce qui écrase et simplifie.
Rejoignant tant de voix qui affirment, chantent, et réinventent le monde (dans leurs combats décoloniaux, féministes, dans les questions de genre, dans les luttes pour sortir des indécences économiques, sociales, environnementales), il s’agit d’inventer et réinventer toujours de nouveaux espaces de tâtonnements. Le récit intime A tâtons devient transversal. Il nous parle d’un quelque chose de commun aux divers endroits de L’Humanité.
L’imagination poétique devient imagination politique.

Vous pouvez commander dès à présent ici. Pourquoi commander ici ? Parce que vous vous adressez à nous directement, sans intermédiaire. Nous recevons les commandes sur le bureau même où les livres ont été conçus. Nous ouvrons un tiroir, prenons une enveloppe, un petit cadeau, vous laissons un petit mot, une dédicace… tout est possible ! Puis l’éditrice fait une petite marche jusqu’au bureau de poste de Die. Rien à voir avec Amazon, tout à voir avec un vrai courrier “à l’ancienne” !

viennent de paraître

Face à l'abîme, essai d'Alice Verstraeten

“Face à l’abîme”, l’essai d’Alice Verstraeten qui couve depuis 10 ans… est paru le 24 mars. Une date forte symboliquement, car c’est la date du coup d’Etat de 1976…
Le 24 mars 1976, l’Argentine bascule dans la dictature la plus destructrice de son Histoire. Au fil de la déliaison du social, du culturel et du symbolique, se creuse un abîme. Trente mille opposants y disparaissent, engloutis dans le silence de l’impunité. Malgré tout, un petit noyau de leurs proches entre en résistance. Une résistance d’abord symbolique, puis sociale et culturelle : les “Mères de la Place de Mai”, mères des disparus, retissent du lien là où il a été effiloché, remodèlent de l’humain là où il a été écrasé. Cet essai tente de saisir le mouvement de destruction / reconstruction de l’humain, et la dynamique de remodelage continuel nécessaire au vivre ensemble, en commune humanité. Ce modelage continuel, ce tissage de culturel et de social, c’est l’anthropopoïèse.
Avec la compagnie des oeuvres de Ute Wolff et Michèle Lepeer, qui amènent douceur et oxygène, respirations.

Vous pouvez commander dès à présent ici. Pourquoi commander ici ? Parce que vous vous adressez à nous directement, sans intermédiaire. Nous recevons les commandes sur le bureau même où les livres ont été conçus. Nous ouvrons un tiroir, prenons une enveloppe, un petit cadeau, vous laissons un petit mot, une dédicace… tout est possible ! Puis l’éditrice fait une petite marche jusqu’au bureau de poste de Die. Rien à voir avec Amazon, tout à voir avec un vrai courrier “à l’ancienne” !

Sur les terres des collemboles, un leporello photographique de Denis Mauplot

“Sur les terres des collemboles” fait partie de ces livres qui naissent facilement, parce que les conditions sont réunies, parce qu’il y a un peu de magie dans l’air.

Denis Mauplot nous emmène, au fil de ses photos en noir et blanc (mais pas que…) dans les reliefs du Diois, entre crêtes rocheuses et vallons cultivés. Il semble avancer en suivant la lumière, celle qui crée des ombres rasantes et donne des axes au paysage, celle qui génère des noirs bien denses et des trouées aveuglantes, celle qui s’éparpille dans la brume ou celle que les humains fabriquent, dans leur petite ville accrochée au Vercors.

Un livre artisanal, imprimé à Die par Héraldie, relié par les petites pattes des collemboles.

Conception graphique Alice Verstraeten, avec papier recyclé des manuscrits des collemboles, inclusions de vieilles cartes IGN du secteur, raphia…

Vous pouvez commander dès à présent ici. Pourquoi commander ici ? Parce que vous vous adressez à nous directement, sans intermédiaire. Nous recevons les commandes sur le bureau même où les livres ont été conçus. Nous ouvrons un tiroir, prenons une enveloppe, un petit cadeau, vous laissons un petit mot, une dédicace… tout est possible ! Puis l’éditrice fait une petite marche jusqu’au bureau de poste de Die. Rien à voir avec Amazon, tout à voir avec un vrai courrier “à l’ancienne” !